That Dragon, cancer, narre l’histoire autobiographique de son auteur, Ryan Green. Quand ce dernier découvre que Joel, son fils d’un an, est atteint d’un cancer incurable, il décide de se lancer dans la création d’un jeu vidéo pour raconter cette histoire. Il y évoque la maladie, puis la mort de son enfant, mais y détaille également ses émotions, sa façon d’affronter les événements, et finalement son processus de deuil, appuyé notamment sur sa foi (la famille Green est très croyante).
Critiqué par certains pour son interactivité relativement faible, ce jeu est néanmoins remarquable par la profondeur des sentiments qu’il dépeint – et qu’il provoque chez le joueur. Il constitue peut-être le début d’une tendance, celle du jeu vidéo d’introspection, loin des sujets habituellement rebattus par les jeux à gros budget.
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